CAN 2025/Bénin–RDC : la colère de Jodel Dossou après l’incident de la VAR

CAN 2025/Bénin–RDC : la colère de Jodel Dossou après l’incident de la VAR

La défaite du Bénin face à la République démocratique du Congo (1-0), dans le cadre de la CAN 2025, continue de susciter une vive polémique. Au cœur des débats : un incident majeur lié au dysfonctionnement de la VAR, dénoncé avec fermeté par l’international béninois Jodel Dossou à l’issue de la rencontre.

L’action controversée intervient en seconde période. Chancel Mbemba, défenseur congolais, semble toucher le ballon de la main dans sa surface. Les joueurs béninois réclament aussitôt un penalty. L’arbitre décide alors de recourir à la VAR pour vérifier l’action, conformément aux règles. Mais contre toute attente, le dispositif d’assistance vidéo ne fonctionne plus au stade à ce moment précis du match. Faute de pouvoir consulter les images, aucune sanction n’est prise contre la RD Congo.

Un épisode difficile à digérer pour Jodel Dossou, qui n’a pas mâché ses mots après le coup de sifflet final. « C’est dommage que sur une grande compétition comme ça, on se fait quasiment voler parce qu’il y a une main de Mbemba normalement. Et pourquoi, à ce moment-là, la VAR ne marche pas ? », a-t-il déclaré. Pour l’ailier béninois, l’incompréhension est totale face à une telle défaillance technique lors d’un rendez-vous continental majeur.

Le joueur des Guépards évoque également un profond sentiment d’injustice. « Dans une grande compétition comme celle-ci, avoir des taches comme ça, ça laisse un goût amer. C’est comme si ça ne marchait que dans un seul sens », a-t-il ajouté, traduisant la frustration générale du camp béninois.

Au final, la RD Congo s’en sort bien et conserve son avantage jusqu’au terme de la rencontre. Le Bénin, privé d’un penalty potentiellement décisif, s’incline sans avoir pu bénéficier d’un arbitrage assisté pleinement opérationnel. Cet incident relance une fois de plus le débat sur la fiabilité de la VAR dans les grandes compétitions africaines, laissant aux Guépards un sentiment d’amertume et d’inachevé.

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