Valentin Djènontin : « Le Bénin m’a appris la patience »

Valentin Djènontin : « Le Bénin m’a appris la patience »

Le Bénin ne m’a pas seulement donné une nationalité, une langue et une histoire. Il m’a façonné intérieurement. À travers ses silences, ses contradictions, ses espoirs et parfois ses blessures, j’ai appris la vie dans ce qu’elle a de plus exigeant et de plus vrai, mais aussi de plus faux.

Dans un pays où les saisons politiques changent plus vite que les saisons climatiques, j’ai compris que tout ne se gagne pas dans l’urgence. Certaines batailles demandent du temps, certaines vérités mûrissent lentement. La patience n’est pas une résignation, mais une force intérieure qui empêche l’âme de se briser.

En 1996, j’ai battu campagne pour la réélection du Président Nicéphore Soglo, qui a perdu face au Général Mathieu Kérékou. Après la victoire de Kérékou, j’ai choisi de rester fidèle à mes principes, sans céder à l’opportunisme ambiant. J’ai volontairement passé dix ans loin du pouvoir, tout en continuant mon combat politique avec sérénité.

En 2006, Boni Yayi pour qui j’ai battu campagne a été élu président de la République. En 2007, j’ai pu être nommé au poste de Directeur Général Adjoint du Centre National Hospitalier et Universitaire HKM de Cotonou; puis, plusieurs fois ministre avec différents portefeuilles, et ensuite député à l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui encore, je veux encourager mes jeunes frères et sœurs à être fermes dans leurs convictions et à ne pas vaciller chaque fois que le vent tourne.

Je vous dirai comment le Bénin m’a appris le courage ».

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