Cancer du col de l’utérus : Le Bénin lance la campagne nationale de vaccination
Le Bénin a officiellement lancé, ce mardi à Cotonou, sa campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l’utérus. Une étape majeure pour renforcer la prévention chez les jeunes filles âgées de 9 à 14 ans sur tout le territoire.
Une campagne nationale pour protéger les jeunes filles
La cour du Collège Père Aupiais de Cotonou a servi de cadre au lancement officiel de la campagne de vaccination contre le HPV. Aux côtés du gouvernement, plusieurs partenaires techniques et financiers étaient présents : l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Gavi, l’Alliance du vaccin.
Parmi les premières bénéficiaires, Graziela, 9 ans, a reçu sa dose de vaccin symbolisant le démarrage effectif de l’opération. Comme elle, toutes les filles âgées de 9 à 14 ans sont désormais invitées à se faire vacciner gratuitement dans les centres de santé, établissements scolaires et points de vaccination déployés sur l’ensemble du territoire national.
Le ministère de la Santé rappelle que cette tranche d’âge est prioritaire. Selon les spécialistes, la vaccination est plus efficace lorsqu’elle est administrée tôt, avant toute exposition au virus, et constitue l’une des stratégies les plus fiables pour prévenir le cancer du col de l’utérus, un cancer encore fréquent et meurtrier chez les femmes au Bénin.
L’intégration du vaccin HPV dans le Programme Élargi de Vaccination (PEV) marque un tournant important. Elle garantit un accès gratuit, sécurisé et équitable à toutes les filles concernées, conformément aux engagements du pays en matière de santé publique.
Au nom des partenaires techniques et financiers, le représentant de l’UNICEF a salué cette avancée et réaffirmé le soutien constant de l’UNICEF, de l’OMS, de Gavi et de l’ensemble des PTF au gouvernement béninois. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour protéger chaque enfant, chaque adolescent, et réduire durablement la charge des cancers liés au papillomavirus.
Le gouvernement invite désormais les parents, les communautés et les établissements scolaires à accompagner la mobilisation afin d’assurer une forte couverture vaccinale, essentielle pour prévenir efficacement cette maladie et renforcer la santé des générations futures.
