La BAD et la FAO renforcent leur partenariat pour la transformation agricole en Afrique
En marge du Belém Climate Summit, Sidi Ould Tah et Qu Dongyu réaffirment leur engagement en faveur d’une agriculture durable et résiliente sur le continent africain.
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, s’est entretenu, le jeudi 6 novembre 2025 à Belém (Brésil), avec le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, en marge du Belém Climate Summit, tenu les 6 et 7 novembre 2025.
Cette rencontre a permis aux deux dirigeants d’examiner les moyens de renforcer la coopération stratégique entre la BAD et la FAO, dans un contexte marqué par l’urgence climatique et les défis alimentaires auxquels fait face le continent africain.
Le partenariat entre les deux institutions, initié en 1967, demeure un pilier essentiel du développement agricole en Afrique. Grâce à cette collaboration, de nombreux programmes de soutien technique et financier ont permis de moderniser les pratiques agricoles, d’accroître la productivité et de renforcer la sécurité alimentaire dans plusieurs pays.
Depuis 2018, la FAO, soutenue par les financements du Groupe de la BAD, a mis en œuvre 40 projets pour un montant total de 178 millions de dollars américains, soit environ 108 milliards de francs CFA. Parmi eux, 23 projets actifs, d’une valeur cumulée de 130 millions de dollars (près de 79 milliards de francs CFA), contribuent actuellement à la transformation des systèmes agroalimentaires dans 15 pays africains.
Ces initiatives portent notamment sur la gestion durable des ressources naturelles, la promotion de l’agriculture intelligente face au climat, le renforcement des chaînes de valeur agricoles et l’autonomisation des petits producteurs.
Lors de l’entretien, les deux responsables ont réaffirmé leur volonté commune d’accélérer les investissements dans les systèmes alimentaires durables et d’appuyer les politiques publiques favorisant la résilience des communautés rurales face aux changements climatiques.
Ce dialogue illustre l’engagement partagé de la BAD et de la FAO à bâtir une Afrique autosuffisante, verte et prospère, où l’agriculture demeure un moteur de croissance inclusive et de stabilité économique.
