Présidentielle 2026: Adrien Houngbédji apporte son soutien à Romuald Wadagni
Dans une déclaration rendue publique mardi 28 octobre 2025, Me Adrien Houngbédji a officiellement apporté son soutien à Romuald Wadagni, l’un des deux duos validés par la Cour constitutionnelle pour la présidentielle du 12 avril 2026. L’ancien président de l’Assemblée nationale félicite le ministre d’État pour la validation de sa candidature et se dit prêt à l’accompagner « activement » durant la campagne.
Houngbédji rappelle d’abord le cadre légal qui s’impose à tous : la décision EP 25-007 du 27 octobre 2025 étant « sans recours », elle doit être respectée. Il regrette ensuite que le différend interne au parti Les Démocrates ait privé le pays d’un débat « audible et gratifiant » entre représentants de la jeune génération, mais invite à la pondération et à la recherche d’apaisement plutôt qu’à la polémique.
L’ancien parlementaire loue les compétences et l’expérience de Romuald Wadagni : « Des deux candidats validés par la Cour constitutionnelle, Romuald Wadagni est indiscutablement le plus qualifié pour occuper la fonction présidentielle. » Il met en avant ses dix années de service aux côtés du chef de l’État, son rôle dans la réalisation des objectifs de développement, et sa capacité, selon lui, à poursuivre et améliorer les chantiers en cours.
Tout en se déclarant solidaire de la validation, Houngbédji adresse aussi un appel au futur candidat : être « le président de tous » et œuvrer à la réconciliation nationale. Il reprend la déclaration de Wadagni à Parakou- vouloir être « le candidat de tous les Béninois » – et souhaite que cette ambition se traduise par des actes concrets, notamment un effort réel de rassemblement des sensibilités politiques, sociales et économiques.
Enfin, fidèle à ses convictions démocratiques, Me Houngbédji met en garde contre les dérives autoritaires observées ailleurs et invite Wadagni à rester un gardien de l’héritage démocratique issu notamment de la Conférence nationale. « Je forme le vœu qu’il résiste à la tentation de l’autoritarisme et qu’il consolide l’ancrage du Bénin dans la démocratie et l’État de droit », conclut-il.
