Présidentielle 2026 : Malick Gomina justifie le choix de Romuald Wadagni
Le débat autour de la succession du président Patrice Talon continue d’animer la scène politique béninoise à l’approche de l’échéance électorale de 2026. Le député Malick Gomina du Bloc Républicain (BR) a affiché un soutien clair à Romuald Wadagni, actuel ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances, présenté comme le candidat naturel pour assurer la continuité.
« Un homme préparé pour la relève »
Pour Malick Gomina, le choix de Romuald Wadagni ne repose pas sur une logique partisane mais sur la compétence et la préparation.
« Ce n’est pas parce que vous êtes militant dans un parti politique que vous serez nécessairement Président de la République », a-t-il insisté, avant de souligner que l’expérience de Wadagni, son rôle aux côtés du président Talon depuis neuf ans et la confiance dont il jouit auprès des partenaires financiers internationaux font de lui le profil le mieux armé pour diriger le pays.
Selon le député, le ministre a su transformer les finances publiques béninoises et démontrer une maîtrise technique reconnue par tous. « Quel député béninois ne connaît pas Romuald Wadagni ! », s’est-il exclamé, rappelant que son mérite et son efficacité sont reconnus bien au-delà des rangs politiques.
« Un choix de l’intérieur, accepté par tous »
Comparant la situation actuelle à la désignation de Lionel Zinsou en 2016, Malick Gomina a souligné la différence de perception. « Zinsou était un élément importé », a-t-il lancé, évoquant les divisions que ce choix avait suscitées à l’époque. À l’inverse, Romuald Wadagni, « acteur de l’intérieur », a participé à toutes les étapes du mandat de Patrice Talon, ce qui, selon lui, assure une large adhésion à sa candidature potentielle.
« La constante, c’est le Bénin »
Au-delà des débats partisans, Malick Gomina insiste sur l’intérêt supérieur de la nation. « Entre ce qui est bon pour nous et ce qui est bon pour le pays, c’est le Bénin la seule constante », a-t-il affirmé, rejetant toute logique de partage du pouvoir entre partis. Selon lui, l’essentiel est de maintenir la dynamique impulsée par Patrice Talon, faite de réformes et de rigueur économique, qui a exigé des sacrifices des citoyens mais commence, dit-il, à porter ses fruits.
Vers une continuité assumée
En conclusion, le député a appelé à se rallier autour de Romuald Wadagni, qu’il considère comme le garant de la stabilité et de la poursuite du projet de développement enclenché. « Nous estimons que c’est mieux qu’on continue la marche du pays avec lui », a-t-il martelé, convaincu que ce choix favorisera l’unité et la sérénité dans la transition politique de 2026.
