Escalade au Moyen-Orient : l’Iran frappe une base américaine au Qatar

L’escalade militaire se poursuit au Moyen-Orient. En réponse aux frappes américaines contre ses sites nucléaires, l’Iran a lancé une opération d’envergure baptisée « Annonce de la victoire », visant des bases militaires américaines au Qatar et en Irak. Dans le même temps, plusieurs missiles ont été tirés en direction d’Israël.
L’Iran répond par la force
Quelques heures seulement après les bombardements américains ciblant trois sites nucléaires iraniens dans la nuit de dimanche à lundi, Téhéran a lancé une opération de représailles qualifiée de majeure. Selon des sources militaires iraniennes, l’opération baptisée « Annonce de la victoire » a visé des installations américaines au Qatar et en Irak, deux pays où Washington maintient une présence stratégique.
Les médias d’État iraniens affirment que les frappes ont causé des « pertes significatives » du côté américain, sans fournir davantage de précisions sur le nombre de victimes ni les dégâts matériels. Le Pentagone n’a, pour l’heure, pas confirmé ni infirmé l’ampleur des dégâts, mais indique « surveiller la situation de près ».
Salves de missiles vers Israël
Dans un second volet de sa riposte, l’Iran a également tiré plusieurs salves de missiles balistiques et de drones en direction d’Israël tôt dans la matinée du lundi 23 juin. Il s’agit d’un acte symbolique fort dans un contexte où Téhéran accuse Israël d’avoir intensifié ses opérations militaires sur son territoire, notamment par des frappes près du détroit d’Ormuz.
Les systèmes de défense israéliens ont été immédiatement activés, et plusieurs engins auraient été interceptés, selon un communiqué de l’armée israélienne. Toutefois, certains missiles auraient touché des zones militaires sensibles dans le sud du pays, sans faire de victimes civiles selon les premières constatations.
Une escalade aux répercussions régionales
Cette double riposte iranienne intervient dans un climat déjà très tendu, marqué par la multiplication des incidents entre l’Iran, Israël et les États-Unis au cours des dernières semaines. Dimanche encore, Washington avait justifié ses frappes contre l’Iran comme une réponse aux « menaces nucléaires croissantes » et aux « provocations constantes » de Téhéran.
En parallèle, les autorités iraniennes ont annoncé qu’elles ne renonceraient en aucun cas à leur programme nucléaire, qu’elles qualifient de « droit souverain et pacifique ».
Appels à la désescalade
De nombreux observateurs internationaux et chancelleries étrangères appellent à la retenue et à la désescalade, redoutant un embrasement régional aux conséquences humanitaires et géopolitiques imprévisibles. Le Conseil de sécurité de l’ONU a été saisi par plusieurs membres pour une réunion d’urgence dans les prochaines heures.
À suivre… La situation reste très évolutive et de nouveaux développements sont attendus