Poursuivi pour des faits de viol sur mineure : première réaction de Constantin Amoussou

Poursuivi pour des faits de viol sur mineure : première réaction de Constantin Amoussou

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*VICTIME D’UNE ACCUSATION MENSONGÈRE DE VIOL SUR MINEURE DE 14 ANS*

*MA RELATION DES FAITS (PREMIÈRE PARTIE)*

*(Par Constantin AMOUSSOU)*

Le samedi 30 août 2025, l’Office central de protection des mineurs (OPCM) a été saisi d’une plainte visant ma personne. L’objet de la plainte serait un viol sur une mineure de quatorze (14) ans.

Afin de consolider le dossier, le commissaire de l’OPCM, inspecteur en charge du dossier, a référencé les plaignants (fille et père) vers le Centre intégré de Prise en Charge des Violences basées sur le genre (CIPEC-VBG), structure officielle habilitée à recevoir et examiner les victimes de viols, à l’effet de consigner les résultats dans un rapport destiné à éclairer les auxiliaires de justice et les magistrats.

Dans leur rapport, après avoir relevé que les examens ont été effectués dans le délai de pertinence pour être recevables et que les conditions préalables de fiabilité ont été observées( Pas de toilette intime entre le jour où les faits sont censés avoir eu lieu et le moment de la consultation le lendemain), les médecins ont noté l’absence du moindre indice pouvant permettre de conclure à la tenue d’un rapport sexuel, ni sur consentement, ni sous contrainte.

Le rapport a fait état d’un deuxième constat important qui renseigne sur la prétendue victime. Je me garderai de l’exposer par pudeur bien que je soupçonne que cela pourrait être l’une des clés essentielles pour comprendre le dossier ; comprendre la nature de la collaboration entre ces deux co-équipiers.

C’est en dépit de ces résultats scientifiques qui vident, en principe, l’accusation de sa substance que, le mardi 16 septembre 2025, peu avant 18h et sans convocation préalable, j’ai été interpellé dans les locaux de mon bureau à Togbin, puis trimballé, menottes aux poigs, tantôt les deux bras croisés dans le dos, tantôt devant, et tantôt entravé avec un autre justiciable que je ne connais pas, d’un commissariat à un autre, de Godomey à l’OPCM en passant par Fifadji jusqu’à me retrouver sous mandat de dépôt à la prison civile de Adjagbo, dans la commune d’Abomey-Calavi, le 23 septembre 2025.

Dans cette première partie de l’exposé des faits, je partirai de notre prise de contact à la rencontre physique marquée par trois moments d’absences délibérés du père.

I) *La prise de contact*

Je ne connaissais pas la plaignante et n’avais jamais entendu parler d’elle jusqu’au 28 août 2025, date à laquelle sa page m’a été suggérée par les algorithmes de Facebook en raison, sans doute, de mes habitudes portées vers les publications ayant trait au coaching en développement personnel.

Je consulte les premières publications qui me sont tombées sur la main, sur cette page, et la titulaire apparente, une jeune personne qui se présente comme coach en développement personnel, promotrice d’une académie de formation, relate ses exploits en coaching, citant des témoignages de clients depuis l’occident, satisfaits de ses formations, d’un coach de renommée internationale qui prévoirait de venir donner une formation en Afrique (ou au Bénin, je n’ai pas ici accès à un téléphone pour vérifier) elle la sollicitait comme co-formatrice.

Je suis bluffé et m’abonne aussitôt à la page.

Le lendemain, je tombe sur de nouvelles publications. Cette fois, elle rapportait des exploits de formations en anglais qu’elle aurait accomplis au profit de ses clients et des témoignages supposés provenir de ceux-ci dont certains seraient des médecins, d’autres des pasteurs, d’autres encore de parfaits analphabètes à qui elle aurait fait maîtriser l’anglais en un mois.

La page, consultée, mentionne le 07 novembre 2020 date de création. Qui penserait raisonnablement que la titulaire aurait pu avoir créé sa page à 09 ans ? Que la personne à l’actif de qui tous ces exploits sont mentionnés aurait juste quatorze (14) ans ?

Même les photos et vidéos que j’ai pu voir d’elle sur la page dont certaines l’affichaient en femme enceinte, ne laissaient guère subodorer cela.

J’apprendrai plus tard que la page avait été créée par le père, que certaines, si ce n’est toutes des publications émergeraient de son esprit et étaient publiées au nom de la petite, le numéro de téléphone communiqué était celui du père, que le téléphone duquel partaient les messages était celui du père, et les heures de publication de certaines annonces ( 1h, 2h du matin) portent à consolider cette thèse.

Alors que le père a un compte Facebook en son propre nom et qu’il sera reconnu par la fille qui ne s’exprime pas en anglais que c’est plutôt le père le formateur, il peut être intéressant, pour la suite de comprendre pourquoi le père ne fait pas les publications de formation sur son propre compte ou sur une page en son nom assumé.

Toutes les publications me bluffant par leurs prétentions, je contacte la titulaire de la page en des termes dont la seule élégance renseigne sur mon respect envers la femme en général et elle, en particulier.

Nous prenons rendez-vous pour ce jour-même, vendredi 29 août 2025 à mes bureaux, à 16h.

Peu avant 16h, elle m’avait appelé d’un autre numéro et non plus via WhatsApp, indiquant être en chemin. Elle sera venue avant moi ; et à mon arrivée, j’envoie l’agent de sécurité la chercher dans le maquis à l’entrée de la rue de mon bureau.

*II/ La rencontre*

Je l’accueille et l’installe dans la pièce qui me sert de bureau, dans cet appartement constitué d’un hall où sont installés plusieurs bureaux : une salle d’accueil, un balcon, un couloir, une cuisine, et trois pièces dont deux aménagées comme bureaux et une pour mon repos aux heures creuses.

Mon esprit focalisé sur l’idée que je me faisais de la personne que j’attendais, je ne réalisais toujours pas avoir affaire à une mineure.

J’apporte donc, pour les commodités d’accueil, du vin, du lipton et du café pour lui laisser le loisir de choisir. Elle opte pour le café, et je lui mets de l’eau à chauffer.

En introduisant l’entretien, je fais allusion à la communication inaugurale que j’avais donnée en compagnie du greffier Gildas AZOMAHOU aux auditeurs du projet *ESSOR* le 24 septembre 2025 sur le thème : *Le leadership d’impact* et fais savoir à mon hôte que les auditeurs, la vingtaine d’âge comme elle, ai-je souligné, m’ont paru trop peu réactif, relevant mon admiration pour ses exploits.

En réaction, elle me fait savoir qu’elle n’avait que quatorze (14) ans.

Surpris, je lui demande comment elle avait pu venir au rendez-vous, et elle me répond << accompagnée de son géniteur et un coach de son académie>> , la même personne en fait.

J’exige donc que ce dernier monte et l’installe à côté de sa fille, en face de moi pour assister aux échanges.

Des échanges, j’apprends qu’elle est déscolarisée depuis l’âge de douze (12) ans, en classe de 4ème, que ce n’est pas elle qui forme en anglais, mais le père, qu’elle a un téléphone de basse gamme Itel, et que c’est pour cela qu’elle n’a pas un compte TikTok pour diffuser ses formations. Dans la foulée, j’ai promis, lorsque le projet demarrera, de lui prendre un meilleur téléphone.

Entre temps, je propose le café au père aussi, après avoir servi la fille. Il décline. Je lui propose alors le vin ; et après nous être servis tous les deux, il m’ordonne d’en servir une petite quantité à la fille, ce que je fais.

Un moment après, la jeune personne demande à aller aux toilettes et je lui indiquai la pièce en face de mon bureau, la plus proche, et la même indiquée pour préserver son intimité.

Elle fait ses besoins et à son retour, son père demanda à s’absenter. Pendant qu’il s’éloignait, je le rattrapai pour savoir s’il voulait sortir de l’appartement ou s’il cherchait un endroit pour avoir une communication confidentielle. Selon les options, je lui ouvrirais la porte pour sortir, ou il resterait au balcon. Il choisit l’option du balcon.

Je fais le point des ouvrages de développement personnel disponibles au bureau et promets de contacter mon fournisseur pour lui en offrir.

Son père revient et, après un moment de participation aux échanges, il s’excuse une deuxième fois ; et comme il connaissait déjà le balcon, je n’ai plus dû l’y conduire.

J’ignorais tout du plan auquel répondaient ses absences répétées. Mais le suspens ne durera pas longtemps. (La suite demain)

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