RDC : Le président Félix Tshisekedi tend la main à l’opposition

En République démocratique du Congo (RDC), un climat de dialogue national semble se dessiner. Lors de son discours prononcé à l’occasion de la fête de l’indépendance, en début de semaine, le président Félix Tshisekedi a lancé un appel à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation autour d’un idéal commun. Un geste d’ouverture envers l’opposition, dans le but de consolider la cohésion nationale.
« Il est temps de transcender les clivages. Notre unité n’est pas une option, c’est une condition de survie », a affirmé le chef de l’État, évoquant également sa récente rencontre avec l’opposant Martin Fayulu, qu’il a qualifiée de moment-clé vers une politique de réconciliation.
Vers quel cadre de dialogue ?
Si la volonté d’ouvrir un dialogue est claire, sa forme reste à définir. Selon une source proche de la présidence, Félix Tshisekedi souhaite renforcer la cohésion nationale. Dans cette optique, et à la suite de discussions avec les responsables des églises catholique (Cenco) et protestante (ECC), un groupe de travail a été mis en place pour réfléchir à un cadre approprié de concertation.
Une initiative en expansion
Le président a par ailleurs demandé à la Cenco et à l’ECC, auteurs d’une proposition de pacte social, d’élargir leur initiative à d’autres responsables religieux. Si ce processus ne constitue pas encore le dialogue national exigé par l’opposition, il en marque un pas significatif.
« Si le président Félix Tshisekedi veut adhérer au pacte social, nous ne pouvons que nous en féliciter », a réagi le parti Ensemble, formation d’opposition dirigée par Moïse Katumbi.