Fin de l’année/ Pape Léon XIV : “, l’Église ne nous demande pas de faire des comptes, mais…”

Fin de l’année/ Pape Léon XIV : “, l’Église ne nous demande pas de faire des comptes, mais…”

A l’approche de la fin de l’année, souligne le Pape Léon XIV, l’Église ne demande pas de faire des comptes, ni de dresser un bilan sévère de réussites et d’échecs. Elle invite plutôt à une relecture intérieure, faite avec un cœur ouvert et disponible à la grâce. Relire, ce n’est pas juger, mais reconnaître ce qui a été vécu à la lumière de Dieu. Ce qui a été difficile peut être offert au Seigneur. Ce qui a été perdu peut être confié. Et ce qui demeure blessé peut encore être touché et guéri par sa miséricorde.

Le message du Pape s’enracine profondément dans le mystère de Noël. Dieu, rappelle-t-il, n’est pas enfermé dans nos succès ni limité par nos échecs. Il agit souvent dans le silence, dans ce qui semble inachevé, dans ce qui demande encore patience, fidélité et confiance. Même les fragilités et les lenteurs peuvent devenir des lieux de sa présence.

En invitant chacun à confier les derniers jours de l’année au Seigneur, le Pape appelle à un temps de paix intérieure, loin de l’agitation et de l’angoisse du lendemain. Cette démarche spirituelle ouvre à l’espérance : Celui qui est né à Bethléem ne cesse jamais d’agir dans l’histoire humaine et personnelle, faisant toutes choses nouvelles, aujourd’hui comme demain.

Lire le message du Pape:  

“En ce matin de samedi 27 décembre, nous avançons vers la fin de l’année, encore enveloppés par la lumière de Noël.

Le Christ est né, et cette naissance continue de visiter nos jours ordinaires, même ceux marqués par la fatigue, l’attente ou l’inquiétude.

À l’approche de la fin de l’année, l’Église ne nous demande pas de faire des comptes, mais de relire avec un cœur ouvert. Ce qui a été difficile peut être offert. Ce qui a été perdu peut être confié. Et ce qui reste blessé peut encore être touché par la grâce.

Dieu n’est pas enfermé dans nos réussites ni limité par nos échecs. Il agit souvent dans le silence, dans ce qui semble inachevé, dans ce qui demande encore patience et confiance.

Que ce matin soit un temps de paix intérieure.

Que chacun confie au Seigneur les derniers jours de cette année, avec vérité et espérance.

Car Celui qui est né à Bethléem ne cesse jamais de faire toutes choses nouvelles.”

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