CAN Maroc 2025 : Pourquoi dix minutes de temps additionnel lors de RDC–Bénin?

CAN Maroc 2025 : Pourquoi dix minutes de temps additionnel lors de RDC–Bénin?

La rencontre entre la République démocratique du Congo et le Bénin, disputée le 23 décembre dans le cadre de la phase de groupes de la CAN 2025, a réservé une particularité qui n’a pas échappé aux observateurs : dix minutes de temps additionnel ont été accordées à l’issue du temps réglementaire. Une durée inhabituelle, qui a suscité interrogations et commentaires dans les tribunes comme sur les réseaux sociaux.

Cette longue prolongation trouve son explication dans une succession d’interruptions techniques survenues au cours de la seconde période. À deux reprises, l’arbitre sud-africain de la rencontre, Abongile Tom, a été contraint d’arrêter le jeu pendant plusieurs minutes afin de résoudre des dysfonctionnements liés au système d’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).

Selon des sources proches de l’organisation, le dispositif de vérification vidéo a connu des pannes affectant la transmission des images vers la salle VAR. Ces incidents ont nécessité des interventions techniques prolongées, entraînant une suspension du match bien au-delà des arrêts habituels liés aux fautes, remplacements ou soins aux joueurs.

Conformément aux règles édictées par l’International Football Association Board (IFAB), tout temps perdu pour des raisons techniques, notamment celles liées à la VAR, doit être intégralement compensé. L’arbitre central, après concertation avec ses assistants et le quatrième arbitre, a donc décidé d’ajouter dix minutes au temps réglementaire afin de rétablir l’équité sportive.

Cette décision s’inscrit dans la logique des récentes évolutions de l’arbitrage international, qui visent à comptabiliser de manière plus stricte le temps réellement perdu pendant les rencontres. Depuis la Coupe du monde 2022, les arbitres sont d’ailleurs encouragés à accorder des temps additionnels plus longs lorsque les interruptions sont nombreuses ou prolongées.

Sur le terrain, ces dix minutes supplémentaires ont maintenu le suspense jusqu’au coup de sifflet final, offrant aux deux sélections l’opportunité de faire la différence dans les derniers instants. Si elles ont pu surprendre le public, elles traduisent avant tout la volonté des officiels de garantir un temps de jeu effectif conforme aux exigences de la compétition.

Un rappel, enfin, que les enjeux technologiques de l’arbitrage moderne peuvent, eux aussi, influer directement sur le déroulement d’un match.

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